La déconnexion volontaire, le phénomène qui dit non à l’addiction au web
La déconnexion volontaire est le fait de se déconnecter totalement ou partiellement des technologies de l’information et de la communication (TIC) qui sont vues comme chronophages, réductrices de liberté, de perte de la gestion du temps et de dispersion pouvant entraîner une véritable addiction au web. La déconnexion volontaire, un mouvement Ce mouvement existe depuis une dizaine d’années et est apparu en Californie, dans la Silicon Valley avec les « off-liners », ces personnes qui ne souhaitent plus être connectées complètement ou partiellement. Aujourd’hui, avec la généralisation des tablettes et des smartphones, l’injonction, tant professionnelle que sociale, à être connecté en permanence et à répondre dans l’urgence s’est généralisée. Cela entraine parfois un sentiment d’être contrôlé, traqué, avec une réduction de sa vie privée et une obligation par exemple de répondre aux emails et aux sms que l’on soit en dehors de ses heures de travail, en week-end ou à l’autre bout du monde en vacances. Cela entraine une perte dans la gestion de son temps, du stress et de la dispersion. Poussé à l’extrême, certaines personnes arrivent au burn-out car elles sont devenues accros au web et sont connectées 24h sur 24. Cette « drogue » étant légale et se trouvant partout dans le monde, comment s’en protéger ? L’étude Devotic Devotic est une étude dont le rapport a été rendu fin 2014 faisant part sur 5 ans du phénomène de déconnexion aux technologies de l’information et de la communication (TIC). De façon surprenante, ce phénomène s’est aujourd’hui généralisé et ne touche pas seulement les drogués du web, ni les allergiques aux nouvelles technologies mais les cadres, les étudiants, les chercheurs, les touristes, monsieur et madame tout le monde en somme. Dans la plupart des cas, la déconnexion est toujours partielle et dure quelques jours ou quelques heures comme le fait de ne pas emmener son smartphone en week-end ou en pause, de ne pas répondre aux emails ce soir-là ou de se mettre sous mode vibreur. C’est un moyen de se protéger, du moins temporairement, contre l’invasion du web. Les déconnexions totales sont rarissimes. L’homme moderne doit encore apprendre à s’adapter aux nouvelles technologies et pratiquer des pauses numériques permettant de reprendre pied, d’éviter l’addiction et mettre de la distance qui s’avère parfois...
Le Louvre, symbole de la culture à la française
Tout le monde en France connaît le Louvre, ce célèbre musée parisien dédié à l’art et aux antiquités. Sachez à ce propos qu’il n’y a pas qu’en France qu’on le connait puisqu’en 2014, le musée du Louvre a été le musée le plus visité au monde avec 9,3 millions de visiteurs dans l’année comme le dénombre cet article. Derrière ces chiffres, le musée s’impose avant tout comme un symbole culturel d’un pays vu dans le monde comme une place forte des arts. Il est temps de redécouvrir le Louvre. Un musée à l’histoire agitée Avant de devenir le musée que l’on connait, le Louvre fut tour à tour un château-fort puis un palais royal voulu par François Ier comme un symbole de l’entrée du royaume de France dans la Renaissance. Passé de place dédiée à la défense militaire d’une capitale en proie à l’instabilité féodale au statut de résidence royale, le palais du Louvre prend déjà une dimension artistique propre à l’époque. Parmi les premières œuvres exposées figurèrent donc la collection privée de la couronne de France, composée en grande partie de tableaux achetés aux artistes de l’époque. Parmi les plus célèbres résidents de cette collection personnelle, on trouve déjà une ouvre majeure du futur musée : La Joconde de Léonard de Vinci. Sous François Ier, la collection s’est enrichie de nombreuses œuvres, peintures et tableaux achetées ou même offertes au roi passionné d’art italien. La collection va s’étoffer ainsi en fonction des rois qui se succèdent et habitent le palais. Mais subitement, une décision va faire basculer le destin du Louvre : Louis XIV, au fait de sa gloire, décide de bâtir un palais royal plus en adéquation avec son image, Versailles. Le Louvre devient donc un palais secondaire qui contient tout de même plus de quatre cents peintures appartenant au roi. Il était d’ailleurs possible pour les amateurs d’art de l’époque de découvrir cette collection après demande adressée au roi. Le projet de musée se profile déjà mais il faudra attendre la Révolution pour le voir s’affirmer. Pendant la Révolution, il deviendra donc le Muséum central des arts de la République puis, sous Napoléon, le musée Napoléon où l’empereur exposera les trésors amassés au cours de ses campagnes. Les différents souverains qui suivront laisseront tous leur empreinte sur le musée et ses collections jusqu’à ce que le président de la République François Mitterrand s’attelle à un projet de grande ampleur : le Grand Louvre, qui verra le Louvre s’équiper d’une entrée en forme de pyramide, célèbre dans le monde entier et devenue l’un des éléments du bestseller mondial Da Vinci Code de Dan Brown. Enfin, le musée va s’agrandir en...
Le petit monde des mockbusters
Projetons-nous dans une situation simple du quotidien : vous revenez du supermarché où vous avez vu le tout dernier blockbuster Transformers en Blu-Ray à un tout petit prix, à vous la soirée cinéma ! Vous lancez le film et là, le doute vous assaille : où est Megan Fox ? Où sont les scènes d’action à gros budget ? Horreur, ce n’est pas Transformers que vous venez d’acheter mais Transmorphers, son cousin débile. A la place d’un blockbuster, c’est une soirée mockbuster qui vous attend. Envie d’en savoir plus ? Ouvrez le rideau sur monde de médiocrité et d’hilarité. Le mockbuster, la copie carton-pâte du blockbuster Vous l’aurez compris, le mockbuster est une science à part qui implique de copier un film à gros budget à venir afin de bénéficier de l’aura de ce dernier. Bien entendu, il ne s’agit pas de tourner le même film avec ses propres moyens mais de s’inspirer (souvent très largement) d’un film dont le succès est assuré pour en tourner une version de série B, tourné et monté dans l’urgence avec les moyens du bord. Parce que le plus beau dans l’affaire, plus encore que le vol manifeste de l’idée et de l’univers d’un film, c’est que généralement la copie se paie le luxe de sortir quelques jours ou quelques semaines avant le blockbuster. Pour un public « crédule », c’est l’occasion de voir enfin le film dont tout le monde parle avant de déchanter quand le film commence. Le cas le plus impressionnant reste Transmorphers qui fait tout ce qui est possible pour ressembler au plus près au film de Michael Bay : une affiche proche de celle du blockbuster, un nom qui ne fait pas l’effort de se différencier, une histoire avec des robots géants et, surtout, une sortie qui précède son modèle de quelques jours. Tout est fait pour que le consommateur peu regardant se saisisse de la vidéo en pensant voir le film dont on parle tant en ce moment. En termes de contenu, certains films valent largement le détour : effets spéciaux minables, jeu d’acteur à pleurer et dialogues profonds font bien souvent partie du cahier des charges que l’amateur de nanars attend de ce genre de films. D’ailleurs, il est toujours intéressant de noter qu’il existe deux grands genres de mockbusters : d’un côté, on trouve ceux qui cherchent à tout prix à coller au modèle comme Transmorphers ou Sunday School Musical (la copie de High School Musical de Disney) ; de l’autre, certains films n’hésitent pas à aller encore plus loin dans la démence en s’imaginant en séquelle d’un gros succès à l’image de Titanic : Odyssée 2012 qui imagine que cent ans après le naufrage du premier,...
Le club secret du partage en ligne
Connaissez-vous la rubrique Pixels du site Internet du journal Le Monde (qui bénéficie d’ailleurs de sa version papier depuis quelques semaines) ? Si ce n’est pas le cas, il va falloir y remédier, car cette page consacrée aux news du web est une mine d’informations pour tous les passionnés de médias et technologies. Cette semaine, le journaliste Tristan Brossat s’est penché sur un phénomène peu connu d’Internet : les élitistes du téléchargement. Un club élitiste et protégé On y apprend ainsi qu’il existe un « club » de passionnés du partage en ligne, qui passent leur temps libre à uploader des fichiers musicaux, vidéos et autres œuvres peu connues pour les offrir au reste du monde. Et il est vrai que quiconque ayant déjà téléchargé (légalement ou illégalement) des contenus sur Internet a pu se rendre compte que s’il est facile de trouver le dernier film avec Brad Pitt ou le blockbuster sortis la veille au cinéma, il est beaucoup plus compliqué de se procurer une intégrale des œuvres avec Dietrich ou les albums de Daisybox, ce petit groupe de rock indépendant passé presque inaperçu dans les années 2000. Des élitistes anarchiques qui suivent des règles pourtant très strictes : impossible de rentrer dans le club sans un bon contact, un an de carence, signature d’un contrat de confiance, administration sévère des forums… Des bénévoles hors la loi qui montent leur petite dictature culturelle, un paradoxe complet au service des mélomanes. Pour lire l’article du Monde : http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/09/22/telechargement-le-club-secret-et-elitiste-des-passionnes-du-partage-en-ligne_4492049_4408996.html L’offre légale Inutile toutefois de tomber dans affres du Darknet pour contenter sa soif de culture. Il existe de vraies alternatives légales, rapides et autrement sécurisées pour récupérer du contenu. Les offres de VoD / SvoD telles que FilmoTV renouvellent régulièrement leur catalogue. Ce n’est donc pas parce que vous ne trouvez pas le film voulu aujourd’hui qu’il ne sera pas disponible le mois prochain. Revenez régulièrement ! Pensez aussi à vérifier sur les sites étrangers comme Napster et Amazon ou à passer par un proxy pour télécharger sur l’iTunes store US, par exemple. Bien sûr, certaines productions resteront compliquées à trouver, et plutôt au format classique qu’en numérique. Mais c’est aussi ce qui leur donne leur valeur. Il y a tout de même un certain plaisir dans cette chasse au trésor d’un autre genre. Des astuces toutefois pour améliorer votre recherche : Utilisez les alertes sur les sites d’annonces afin de ne pas passer à côté lors de la mise en ligne d’une offre pour le vinyle que vous recherchez. Passez vos propres annonces de recherche : vous n’êtes pas à l’abri d’une bonne surprise. Enfin, ne sous-estimez jamais le pouvoir des brocantes et...
Un vrai Central Perk pour les 20 ans de Friends
Oui oui, vous avez bien lu : pour fêter les 20 ans de cette série à succès, les studios Warner Bros et Eight O’Clock Coffee se sont associés pour recréer le bar mythique de F.R.I.E.N.D.S. Ce concept-store éphémère ouvrira ses porte du 17 septembre au 18 octobre à Manhattan, dans le quartier de SoHo (199 Lafayette Street). Certes un peu loin pour nous, pauvres français, mais si vous avez prévu un voyage outre atlantique ces prochaines semaines, pensez à y faire tour ! Plus d’info sur le site de la marque : www.eightoclock.com Et pour consoler ceux dont les vacances sont vraiment finies, nous vous rappelons l’existence du Garden Perk, un Coffe Shop parisien qui s’inspire grandement de l’original. Et en plus ils y servent des Donut’s et de délicieux Bagels...
Sortie Ciné : les combattants
Les Combattants, premier long métrage de Thomas Cailley, sort dans les salles de cinéma ce mercredi. L’occasion de se réconcilier avec le drame et le cinéma d’auteur à la française. A l’affiche, Kévin Azaïs, Antoine Laurent mais surtout la jeune Adèle Haenel, découverte par le grand public en 2008 dans le film La Naissance des Pieuvres. Titulaire depuis cette année d’un César, celui de la meilleure actrice dans un second rôle dans le film Suzanne, elle continue son ascension dans le monde du cinéma avec brio. Le film, lui, ravira les cinéphiles par sa fraîcheur, et les amateurs du dimanche par la souplesse de son récit. Synopsis Entre ses potes et l’entreprise familiale, l’été d’Arnaud s’annonce tranquille… Tranquille jusqu’à sa rencontre avec Madeleine, aussi belle que cassante, bloc de muscles tendus et de prophéties catastrophiques. Il ne s’attend à rien ; elle se prépare au pire. Jusqu’où la suivre alors qu’elle ne lui a rien demandé? C’est une histoire d’amour. Ou une histoire de survie. Ou les deux. Voir la bande-annonce Les Combattants Les Combattants Bande-annonce...